Une association autonome

Une approche adaptée au statut des avocats de la pratique privée

L’AAPPAJ est une association autonome, constituée uniquement d’avocates et d’avocats de la pratique privée qui acceptent des mandats d’aide juridique. Ses orientations et ses actions sont décidées démocratiquement par ses membres, en assemblée générale. L’AAPPAJ a été fondée par des avocates et des avocats de la pratique privée qui ont travaillé, au cours des dernières années, au sein du Comité indépendant sur les tarifs d’aide juridique (CITAJ), mis sur pied par le Barreau du Québec pour mener les négociations de la réforme de la tarification de l’aide juridique.

Expressément contraints de se retirer complètement des négociations de la tarification de l’aide juridique par le projet de loi 78, le Comité indépendant sur les tarifs d’aide juridique (CITAJ) et le Barreau du Québec ont exploré différentes avenues pour donner suite à la recommandation 177 du rapport du GTI, à l’effet de la nouvelle entité de négociation habilitée à représenter les avocats de la pratique privée. En sa qualité de porte-parole à la table de négociation du CITAJ pour le Barreau du Québec, un mandat fut donné à Me Lucien Bouchard du cabinet d’avocat Davies afin d’agir à titre d’accompagnateur pour mener ces explorations.

Compte tenu du statut particulier des avocats de la pratique privée qui acceptent, à titre de travailleuses et travailleurs autonomes, des mandats d’aide juridique, il est devenu évident qu’une démarche atypique de syndicalisation devait être envisagée. Une forme d’organisation similaire à celles des fédérations de médecins par exemple, ou à celle du Regroupement Les sages-femmes du Québec, affilié à la CSN et reconnu comme agent négociateur pour celles-ci.

C’est cette recommandation qui fut faite par Me Bouchard et le Comité de transition du CITAJ : la constitution d’une entité autonome, l’AAPPAJ, affiliée à la CSN afin de bénéficier de son expertise, de son niveau de représentativité au sein du secteur des affaires sociales et de son rapport de force indéniable dans les négociations des secteurs public et parapublic.

Pourquoi la CSN ?

La CSN avec vous de toutes les façons possibles

Avec ses 27 bureaux régionaux répartis dans tout le Québec et ses fédérations professionnelles, la CSN compte quelque 700 employé-es qui travaillent d’arrache-pied pour les membres au sein de divers services.

Service de soutien à la négociation

Certains aspects d’une convention collective sont parfois complexes et nécessitent une expertise pointue, comme les régimes de retraite et les assurances collectives. C’est pourquoi l’ensemble des négociatrices et des négociateurs de la CSN peuvent faire appel aux actuaires et aux autres spécialistes du Service de soutien à la négociation, qui leur viennent en appui.

Service juridique

Spécialisés en droit du travail, au service exclusif de la CSN et de ses syndicats, les avocates et les avocats du Service juridique plaident devant les tribunaux tout en favorisant une déjudiciarisation des relations de travail. Ils mettent à profit leur expertise-conseil pour aider à la résolution des problèmes par l’entremise de saines relations de travail. Le service soutient la négociation et la mobilisation par son rôle-conseil et sa fonction de représentation. Il assure le suivi des projets de loi déposés à l’Assemblée nationale et à la Chambre des communes. Le Service juridique de la CSN constitue l’un des plus importants cabinets en droit du travail au Canada.

Service de santé-sécurité et d’environnement

En plus d’appuyer les syndicats dans leurs actions de prévention en santé et sécurité du travail, de préservation de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques, des conseillères et des conseillers (ingénieur-es industriels, professionnel-les en santé psychologique, ergonomes, etc.) interviennent directement auprès des accidenté-es du travail et des victimes de lésions professionnelles pour les appuyer dans leurs recours, notamment en matière d’indemnisation.

Service de recherche et de condition féminine

Que ce soit pour obtenir une étude économique d’un secteur en particulier, pour décortiquer les finances publiques du Québec ou encore pour obtenir une analyse de l’état de nos services publics, des économistes ainsi que des conseillères et des conseillers à la recherche appuient les différentes composantes du mouvement.

Service d’appui aux mobilisations et à la vie régionale

Des conseillères et des conseillers syndicaux aident les syndicats qui sont aux prises avec des difficultés de négociation à tirer le maximum de leur rapport de force devant l’employeur.

Service de syndicalisation

Des conseillères et des conseillers syndicaux aident les travailleuses et travailleurs à mettre leur syndicat ou leur association professionnelle sur pied et à obtenir leur certificat d’accréditation.

Service des communications

Des spécialistes en communication assistent notamment les syndicats dans la production de tracts, de dépliants, de journaux et d’autres publications, développent des stratégies publicitaires, organisent des conférences de presse, aident à la conception de projets Web et à la gestion des réseaux sociaux.

Le Fonds de défense professionnelle

À chaque négociation, le Fonds de défense professionnelle (FDP–CSN) soutient financièrement la lutte des travailleuses et des travailleurs qui y prennent part. Ces sommes servent à financer la formation des militantes et des militants, les libérations syndicales des équipes de négociation, la production de différents outils de mobilisation et d’information ainsi que les nombreuses activités de mobilisation qui permettent de démontrer la détermination et de déployer le rapport de force face à l’employeur. Le FDP–CSN finance également le fonds de grève des syndicats de la CSN en assurant le paiement de prestations lorsque les membres doivent traverser un conflit de travail.